Il y a des livres qui parfois nous embrasent, nous font chavirer, nous donnent envie de pulvériser l’horizon des possibles. Des livres qui nous donnent envie d’y croire, encore plus, même si le sujet peut nous paraitre loin de notre quotidien.
Ce livre-là en fait assurément partie. Je ne l’ai pas encore fini, mais il me pose l’urgence de le partager avec vous.
Le récit est magnifique, celui du voyage d’un père et de son fils, partis sillonner les pistes des USA en Harley. Un beau cadeau que Franco Antonello a voulu faire pour les 18 ans de son fils Andrea, dont l’autisme a été diagnostiqué à l’age de 3 ans. Un voyage sublime de 4 mois au cœur de ces 2 hommes, qui nous éblouissent par leur relation, et la force qu’ils dégagent.
Un livre beau et puissant, qui fait du bien. Loin des clichés pathos qu’on peut trouver en la matière, qui ne se limite vraiment pas au cadre de l’autisme, de ce qu’il représente au quotidien, et des problèmes que peut poser un tel périple. On y découvre surtout la relation belle et vibrante d’un père et d’un fils qui vont se découvrir comme jamais ils ne l’ont fait.
Une petite merveille d’humour, de tendresse et de justesse comme il est rare d’en lire, qui nous fait assurément poser un regard nouveau sur l’autisme, et ceux qui le vivent.
N’aie pas peur si je t’enlace – Fulvio Ervas (traduit de l’italien par Marianne Faurobert) – 272 pages – 19 euros
Editions Liana Levi – Collection « littérature étrangère » – Extrait à lire
1 commentaire
Je l’ai fini il y a quelques jours et j’y pense tout le temps depuis…
Quel récit ! Une merveille de justesse et de beauté…
Wouah !