Bon ! J’vais pas vous cacher que les nouveautés sont arrivées par milliers (mon côté marseillaise par adoption ^^) & « choisir c’est renoncer » est un proverbe des plus difficile à digérer dans notre métier !!! Il a fallu donc choisir… Alors j’ai fait comme autrefois, quand je n’osais pas demander conseils au disquaire (à l’époque de ma tendre jeunesse, il y en avait encore des disquaires INDÉPENDANTS… cette époque où le cd était encore abordable…) : je choisissais beaucoup ma musique en fonction de la jaquette (oui je sais…) BREF ! j’avoue que ça m’arrive encore souvent quand je choisis un livre puisque je me refuse (et oui, toujours) de lire la quatrième de couverture (j’ai des principes m’zieurs dames ! Attention je vous interdis de me juger ^^)
La couverture (donc) de Lili Scratchy m’a beaucoup plu (aidé). J’aime son travail, ses illustrations, ses céramiques ! Au texte de ce roman, je présume pré-ado (à quel âge commence l’adolescence en fait maintenant ? j’suis « à la ramasse ») Gaia Guasti, scénariste pour le cinéma. Cette italienne signe ici son premier roman jeunesse écrit en langue française (et non pas de traduction ^^).
La nouvelle est entrée en classe en se glissant contre le mur. Elle est maigrichonne, les cheveux raides qui lui descendent sur les yeux, jusqu’à la pointe du nez. Genre famille Adams, la timidité en bonus. Elle a cherché une place, mais elle a immédiatement buté contre une rafale de regards hostiles.
Noah, notre narrateur de 11 ans est intrigué par contre et fait tout pour l’apprivoiser; ce qui n’est pas pour déplaire à notre mystérieuse et atypique Elianore 🙂 Ils sont différents et alors !!! Et à s’y pencher, pas tant que ça… Ils ont certes une alimentations très opposées puisque Noah aime Nutella et autres biscuits Neslé, quant à Elianore elle se nourrit essentiellement de lait de soja et autres graines…
-Tu n’aurai pas du lait ?
Un silence ahuri a suivi ma question.
-Tu veux dire du lait de vache ?
-Ben oui…
Elianore avait l’air tellement incrédule que j’ai estimé devoir apporter des précisions à ma pensée.
-C’est les vaches qui font le lait, non ?
-Tu te maques de moi…
A ma tête, elle a dû comprendre que non seulement je ne me moquais pas d’elle, mais que j’étais à cet instant précis particulièrement largué. Avec un soupir, elle a donc fait un effort pour m’expliquer :
-Mais Noah… à part évidemment le lait de brebis, de chèvre, de jument et d’ânesse, que tu trouves partout, tu peux faire une boisson « lactée » avec des graines de soja, de l’avoine, du riz, du quinoa, des amandes, des noisettes, des châtaignes, de la noix de coco. Ah, j’oubliais, il y a le lait d’épeautre aussi. ça par exemple, c’est du lait de soja maison. Tu vois, c’est vraiment très simple à faire.
Personnellement, je trouve plus simple d’ouvrir le frigo et d’attraper une brique de lait.
… ils ont chacun leur « petit nuage » suivant Noah; deux p’tits nuages qui « ont plein de trucs à se raconter ». En effet, malgré leurs différences, un point en commun va les rapprocher et bien plus encore… non non pas d’amour (enfin… pas celui que vous croyez ;))
C’est tendre, drôle et touchant 🙂 Un roman d’amitié (et +) facile à lire, se dévore dès 9 ans.
Mayo, Ketchup ou lait de soja
Gaïa Guasti – couv : Lili Scratchy
Éditions Thierry Magnier – 7.50 euros
Dans la même collection (même tranche d’âge j’avais beaucoup aimé celui-ci aussi)
5 commentaires
Hum,ça m’a l’air d’être une bien jolie gourmandise…
coquine va ! ^^
ça a l’air magnifique! je note!
noté!!! et je sens que ça va leur parler à mes loulous! disons que depuis qques mois je les habitue au bio, plus végétal et moins animal! donc…
j’ai lu ce livre avec mes enfant et je trouve ce livre particulièrement nul …