Ça y est, les nouveautés ont commencé à débarquer en soupière. Parmi elles, le nouveau livre d’Isabelle Arsenault qu’on avait hâte de découvrir – comme chacune de ses nouveautés en somme.
Avec son aquarelle toute délicate, la narration format BD et les couleurs si particulières à l’auteure, l’histoire de Colette est empreinte de poésie et à hauteur d’enfants. Ce sont les jeux de quartier que l’on redécouvre avec nostalgie, les copains de la ruelle, l’intégration toute naturelle d’après déménagement – via le jeu.
Colette vient de déménager dans un nouveau quartier où les cartons pleuvent dans le jardin. Et quand elle demande une énième fois un animal de compagnie à un parent sans doute bien occupé, on lui répond d’aller plutôt jouer dehors et découvrir le nouveau quartier que de traîner à l’intérieur. Alors Colette sort, frustration et coups de pied injustifiés dans les poches.
Et voilà que se présentent Albert et Tom, un peu curieux, un peu inquisiteurs à qui Colette raconte qu’elle cherche son animal de compagnie. Bien sûr fusent les questions et la quête commence – pérégrination guidée par les enfants rencontrés en chemin qui se veulent serviables – tous plus avenants/mobilisés les uns que les autres – et par les réponses loufoques de Colette.
En célébration des jeux enfantins, de l’imagination débordante, c’est finalement – en creux – l’exploration du quartier qui se déroule et les liens qui se tissent entre des enfants tous très différents et aux personnalités bien distinctes.
Et cet oiseau donc, on le retrouve ou pas ? À toi de voir.