On avait eu la chance de le découvrir en avant-première fin septembre ; j’ai beau le lire et le relire, il m’émerveille à chaque fois.
Un jour que le roi part en guerre – mais pas plus d’une semaine – voilà qu’arrive la Fée Carabosse qui impose un marché à la reine : coudre une robe extraordinaire chaque nuit sinon la mort.
Au fil des pages, le lecteur découvre les robes confectionnées dans la Tour Vieille, selon la météo, les humeurs de la reine… Au premier abord, elles paraissent très belles mais en tirant, soulevant, regardant de plus près, elles sont encore plus merveilleuses que ce que l’on aurait pu imaginer. Là où l’enfermement de la reine est détourné pour amener le lecteur à la rêverie.
Le graphisme de l’atelier Saje, presque épuré au premier abord et basé sur une silhouette répétée identiquement à chaque page met en valeur toutes ces robes fourmillantes de détails cachés. Et le texte en vers nous plonge dans un univers plein de douceur – entre le conte et la poésie.
En tous cas si j’avais 4 ans, j’adorerais le trouver sous la sapin (juste pour que le Père Noël se démène à glisser son grand format dans un chausson hein !)