Mode d’emploi pour faire fondre mon petit cœur tout mou : prendre une bande de vieux anticonformistes, un jeune ado perdu et livré à lui-même, et les faire s’unir d’une belle amitié qui saura braver toutes les épreuves de la vie.
Un jour, la vieille et chétive Rose-Aimée, 82 ans au compteur, se fait bousculer par un « jeune à capuche » qui lui pique son sac à main, sous les yeux effarés de la vieille et guindée Gisèle, du vieux et anticapitaliste Victor, et du vieux et fervent Papi Ferraille. Ces quatre-là décident sur le champ de former le bientôt fameux Gang des vieux schnocks, lassés d’être des laissés pour compte, invisibles aux yeux de tous et avides de vengeances salées (ou puantes… lisez, et vous comprendrez !)
Leurs aventures allaient bon train… jusqu’à ce qu’ils retrouvent le fameux jeune à capuche, répondant au prénom de Jules et fraîchement renvoyé de son collège. Malgré leur sidération face aux manières discutables de ce jeune délinquant, ils décident de prendre les choses en main : de l’aider, par exemple, à passer le brevet en candidat libre !
Cette jolie petite histoire m’a fait rire et pleurer – en même temps, oui oui – et pendant que je sanglotais nos compères dézinguaient les clichés, les préjugés qu’ils avaient les uns sur les autres (un jeune, ça s’intéresse à rien et c’est malpoli et ingrat / un vieux, c’est franchement pas marrant à écouter et c’est plein de principes démodés).
Le Gang des vieux schnocks en plus d’être plein d’aventures délirantes, délivre un chouette message : on peut ne pas entrer dans le moule et être plein de ressources ! A lire dès 12 ou 13 ans, jusqu’à… l’âge que vous voulez ! Allez, moi je retourne me moucher 😉