En cette nouvelle rentrée littéraire, le duo Véronique Ovaldé & Véronique Doray débarquent avec un album pour adultes, un livre mystique, un ovni comme on les aime.
Souvenez-vous l’an passé, à la même période, « Quatre cœurs imparfaits » m’avait complètement hantée; subjuguée par cette écriture envoutante et ses illustrations métaphoriques, qui vous enveloppent telle une mouche dans une toile d’araignée…
Dans « La science des cauchemars » on y retrouve cette plume incroyablement diablesse, des illustrations toujours aussi perturbées, des grigris, le son silencieux du vent qui résonne au creux de vos oreilles, des relations hyper étranges, une magie toujours teintée d’une réalité dérangeante (ou est-ce l’inverse ? ^^) ! Une fois de plus le duo nous ensorcellent, nous mange tout cru !
L’histoire d’une femme qui pose ses valises dans une station balnéaire mexicaine sur la côte Pacifique. Pourquoi ? J’ai envie de vous dire « On s’en fout ! là n’est pas la question ». Toujours est-il qu’elle doit subvenir à ses besoins. Il va donc lui falloir un boulot, n’importe quel boulot. Une rencontre hasardeuse la pousse dans la maison d’un type léthargique et aveugle, un ex du porno. Non ! n’allez pas imaginer « des choses » (il n’est pas question de ça non plus)…
On dit que les yeux sont le reflet de l’âme; chez cet homme j’peux vous affirmer qu’ils mettent en lumière la noirceur de ses rêves… La science des cauchemars ou comment essayer de les analyser pour mieux les rejeter. Voilà son job !
Pour le reste, je ne vous en dirais pas davantage si ce n’est cette citation d’Edgar Allan Poe qui s’y prête bien: « All that we see or seem is but a dream within a dream ». A méditer !