Il est de ces romans qui se lisent d’une traite. Celui-ci est impossible à lâcher avant d’arriver à la dernière page.
La révolte d’Éva est un roman très court – 44 pages – dans lequel on retrouve la belle écriture d’Élise Fontenaille et son goût pour les récits de vie (souvenez-vous du Garçon qui volait des avions). Inspiré d’une affaire de parricide de la fin des années 1980, le roman met en scène un père ultra violent adorateur d’Hitler et une mère tête baissée de déni sur ses aiguilles à tricoter, tic-tic-tic. Au milieu de ces deux personnages et de ses cinq sœurs, Éva essaie sans relâche de trouver une échappatoire; un endroit où les coups ne pleuvent pas, où l’on ne salue pas le portrait d’Hitler à chaque passage dans l’entrée, où l’on ne devient pas incontinente du jour au lendemain.
C’est très dur, glaçant mais captivant. Et surtout touchant, frissonnant jusqu’à la moelle. À vous dresser les poils sur les bras.
1 commentaire
merci claire ! bises glacées – elise