Waouh ! Alors là… je suis amoureuse ! Ce livre est un trésor dont j’aimerai (et vais essayer de) répandre son parfum partout partout. J’aimerai que petits et grands découvrent le fil de cette vie. Cette vie, c’est celle d’Adèle, « Adèle mortadelle ». Cet album, aussi difficile soit la thématique, montre que la vie en famille nous berce et nous construit (même si parfois elle est quelque peu agitée) et que malheureusement ce bonheur, cette chance, on ne s’en rend réellement compte qu’une fois perdu…
Un album MA-GNI-FIQUE ! Difficile de parler de cette petite fille, au joli prénom d’Adèle qui se sent seule… Difficile de reconstruire sa vie de famille pour cette mère surtout lorsque le temps vient de l’éclater à nouveau… Dis comme ça, on se dit : « mamah encore une histoire bien gaie tout ça ! » et bien moi j’vous dit « oui ! ». Une histoire pleine d’espoir, et n’est-ce pas ce sentiment qui fait vivre ? Le texte est BEAU, tout aussi beau que le graphisme qui nous embarque sur le fil d’Adèle… Une histoire qui ne raconte pas d’histoires, juste une vie… une vie on ne peut plus actuelle, vraie et touchante !
L’amour c’est comme un chemin à plusieurs directions. Les parents essaient de suivre le même trajet. Ils sèment des petits cailloux pour marquer le fil du temps, afin de ne pas oublier par où ils sont passés. Parfois ils font fausse route.
Un livre qui parle de la famille… D’une famille : recomposée, décomposée et d’une vie à recoudre. Mais surtout d’une vie où les anecdotes peuplent le quotidien…
et qui font grandir… et sourire une fois plus grand(e) 🙂
Graphiquement, Audrey Calleja nous offre une explosion de traits rythmée par quelques notes de couleurs. Un labyrinthe dans lequel tous les sentiments infantiles sont présents : joie, rires (de bonheurs, moqueries, jaunes, de tristesse, etc…) peurs, pleurs… Un tourbillon entre rêves et cauchemars, un peu le journal de bord de cette petite fille qui raccommode sa vie peu à peu, aux cotés de sa mère et de son chat… et auprès desquelles elle comprendra que la vie est faite de cailloux qui construisent le chemin… son chemin !
Chapeau bas mademoiselle Calleja ! et un grand MERCI à l’Atelier du poisson soluble dont le slogan, pour leurs 20 ans résume à merveille ce livre et leur maison d’édition :
« Des livres qui vous racontent des histoires sans vous faire croire au Père Noël« …
Voilà qui est dit !
8 commentaires
je connaissais pas cette illustratrice , on se rapproche je trouve c’est très jolie merci pour cette découverte Mélanie bises
Et il existe une très belle exposition itinérante du même nom,
concoctée par Audrey pendant sa résidence d’auteur-illustrateur à Troyes.
je suis complètement sous le charme. J’aurai tellement la voir cette expo à Troyes, ça devait être extra ! En plus, en arrivant maintenant à la gare de Troyes nous tombons nez à nez avec la magnifique fresque de cécile Gambini ! waouh Troyes est vraiment au top !!!
En fait, on peut voir les images de cette expo sur le site d’Audrey.
Et oui c’est le moment de venir à Troyes : pour un petit tour par la gare pour la fresque de Cécile et pour le salon du livre jeunesse de Troyes (du 8 au 12 octobre prochain) où l’expo d’Audrey sera présentée. C’est donc le moment de venir 😉
Et puis sinon, l’exposition est itinérante et sera donc amenée à être présentée dans tout plein d’autres endroits.
D’ailleurs, Cécile Gambini aussi a une très belle exposition « Voyages aux îles »…
Carrément ! D’ailleurs Cécile sera à Troyes ce lundi 5 octobre 16 heures à la Gare Sncf pour l’inauguration de sa fresque 🙂 Plein de choses à Troyes… En ce qui concerne le travail d’Audrey, j’espère avoir l’occasion de le voir (et elle aussi) un jour ?!…
[…] ensemble ! Aux anges d’avoir pu mettre un visage sur celle qui m’a tant émue avec ce merveilleux album qui méritait d’avoir suivant moi le premier prix… ça m’a fait plaisir Audrey ! […]
Bonjour
J’ai repris le commentaire élogieux que vous faites sur Adelle mortadelle pour ma GAZETTE.
J’ai mis la source avec un lien.
SI cela vous ennuie dites le moi et je l’enlèverai.
Merci
Bonne journée
LA GAZETTE SERENDIPITIES
[…] ici est baigné de douceur, et tranche des planches loufoques et décalées du non moins sublime Adèle Mortadelle. J’admire toujours profondément lorsqu’on arrive à se replonger ainsi dans […]