Mel vous parlait il y a un moment déjà de Lettres à mon cher petit frère qui n’est pas encore né publié par Grasset, cette maison d’édition dont on aime beaucoup beaucoup le travail à la soupe et qui sait surprendre ses lecteurs (rapport aux Aventures inter-sidérante de l’ourson Biloute qui vient de paraître).
Dans ce nouveau titre, on retrouve Thomas, ce petit garçon plein de questionnements qui fait aussi preuve d’une très grande maturité, attachant et attaché aux autres (ceux qui ne sont plus, ceux qui ne sont pas encore). Abordée avec poésie, innocence et tendresse, c’est la thématique de la mort qui est au cœur de cet album doux et chaud comme quelque chose qui fait du bien au cœur et aux zygomatiques.
Alors que tout le spectre des émotions va y passer, ça commence avec de la colère, quand Thomas écrit une lettre à son grand-père pour lui faire part de son indignation face à cette mort un peu trop subite.
Puis vient l’incompréhension de ne pas avoir de réponse, les questionnements de l’enfant, les discussions avec l’adulte que l’on lit en filigrane d’une lettre à l’autre mais aussi le manque et la tristesse.
Une correspondance touchante à sens unique, accompagnée des illustrations délicates d’Alain Pilon, pour parler de la mort, du deuil avec les enfants. À mettre entre absolument toutes les mains, dans toutes les bibliothèques.
2 commentaires
Merciiiii Claire et la Soupe ! On a encore rougi… 😉
Bien amicalement !
Valéria
[…] même porte, avec émotion mais sans pathos, sur la disparition de son grand-père » • Librairie La Soupe de l’espace (Hyères) : « Une correspondance touchante à sens unique, accompagnée des illustrations […]