MERCI ! Quel bonheur ce roman. En quelques heures : crunch ! Avalé, dévoré. Miam, un régal 🙂 Quel plaisir quand les mots s’enchainent, que les pages défilent à la vitesse des images qui se construisent lors de la lecture. Le texte est savoureux, l’humour pétillant. J’vous raconte ? ok !
Notre narrateur, dont les fesses sont amies avec son canapé depuis bien trop longtemps, est appelé à venir garder la maison, le jardin et le chien d’Henry, son ami (en chair et en os, lui ^^) qui doit partir en voyage d’affaires pour quelques semaines. Un mois dans cette maison, sur un petit bout de terre perdu au milieu de la mer : l’île de Sainte-Pélagie. Avant de prendre la navette, un nain lui tapote la cuisse pour lui demander du feu. [Il avait à la bouche un cigare si gros qu’on était en droit de craindre qu’il bascule en avant, sa petite taille étant à peu près identique à celle de son cubain] Il s’avère que cet homme est le maire ! Il le prévient :
-Les gens qui ont passé trop de temps là-bas sont devenus cinglés. Vous vous en rendrez compte par vous même. Si vous voulez mon conseil, préférez le séjour express.
Il débarque donc sur cette île mystérieuse, accueilli par son ami et son chien…
Son chien était hideux. Une boule de poils avec une patte en moins. Le genre de chien qu’on trouve attaché devant tous les bureaux de tabac, en pire. J’ai immédiatement compris que j’allais préférer le jardin.
Un roman dans lequel il est bon de se promener aux côtés de notre narrateur, où les rencontres sont loufoques et attachantes, où plane un esprit unique, bienveillant. Un livre qui, une fois refermé, les dernières lignes avalées, fait du bien 🙂 J’ai hâte de lire le premier roman de Guillaume tiens ! dont le titre met en appétit : « Tartes aux pommes et fin du monde » ^^
Hop ! dans les coups de cœur, évidemment !