Suite à la publication de « Guerre – Et si ça nous arrivait ? » aux éditions des grandes personnes
(que nous avions chroniqué ici, pour rappel), j’ai souhaité interviewer Janne Teller,
son auteure, pour en savoir un peu plus sur les origines de ce grand livre.
Interview exclusive, rien que pour les lecteurs de la soupe 🙂
Jean Pichinoty : Bonjour Janne, et par avance un grand merci de répondre à nos quelques questions.
« Guerre » est un livre bouleversant, assez déroutant pour les adultes que nous sommes, et peut-être d’autant plus difficile à lire maintenant que nous sommes devenus parents. Avez-vous rencontré des difficultés lors des différentes publications ?
Janne Teller : Il m’est bien sûr plus difficile d’adapter ce livre à des univers que je connais moins, comme la culture hongroise par exemple. J’ai dû m’entretenir avec de nombreux Hongrois pour m’assurer que les détails étaient cohérents. En effet, même si je ne change pas grand-chose dans chaque version, tout doit être au point pour que le lecteur ait le sentiment qu’il s’agit de son propre pays. Pour la version française, j’avais quelques doutes par ci par là, sur les choix des jeunes ou sur les références des lecteurs français en général, mais mon éditrice, Florence Barrau, et ma traductrice, Laurence W. Ø. Larsen, m’ont beaucoup aidée.
Pour ce qui est des réactions au livre, jusqu’ici on m’a surtout accusée d’être « politique ». Et puis, certains n’aiment pas l’idée qu’eux-mêmes pourraient un jour devenir des réfugiés, taxent le scénario de manque de réalisme et veulent se cantonner à débattre de cette question. Ça m’amuse puisqu’on peut tout imaginer ! Il n’est pas nécessaire qu’il s’agisse d’une guerre, ce peut être une catastrophe atomique, une pénurie d’eau, un changement de climat, tout ce qui peut mettre en danger les vies et la sécurité des gens et conduire des familles à l’exil. En termes de réactions positives, j’ai recueilli des réactions étonnantes d’immigrants et de réfugiés dans plusieurs pays, ils viennent me voir, en larmes, et me disent que ce livre leur a permis d’expliquer à leurs amis ce qu’ils traversent. Ça m’a vraiment fait chaud au cœur et c’est ce qui rend ce livre si important à mes yeux.
JP : Pouvez-vous nous dire quand l’idée du projet a commencé à germer en vous ?
JT : J’ai écrit ce texte en 2001 quand, au Danemark, le débat sur l’immigration et les réfugiés a pris une teinte haineuse. Puisque je suis moi-même issue d’une famille d’immigrés, j’ai été choquée que des gens habituellement tolérants adoptent une position terriblement sectaire sans même s’en rendre compte. Et j’ai été frappée de constater à quel point la plupart n’imaginent tout simplement pas ce qu’implique le fait d’être contraint de quitter son pays et de s’installer dans un autre. Et puisqu’un lecteur ne pourrait jamais s’associer à un étranger, j’ai décidé d’imaginer une guerre en Scandinavie avec une famille danoise contrainte à l’exil. Ensuite, en 2004, j’en ai fait un livre-passeport.
JP : Nous estimons qu’un grand nombre de personnes peuvent lire le livre, et que les enseignants pourraient se servir des vertus éducatives qu’il contient. Parmi ses nombreuses qualités, nous en retenons deux : la force avec laquelle le propos nous bouscule, et son universalité. Quelles ont été les problèmes rencontrés pour sa traduction, et plus particulièrement pour la traduction française ?
JT : J’ai apporté quelques modifications au texte danois, elles ont ensuite été traduites et j’ai discuté du scénario et des détails avec beaucoup d’attention tant avec mon éditrice, Florence Barrau, qu’avec la traductrice Laurence W. Ø. Larsen. Elles m’ont été d’une grande aide et m’ont permis d’atteindre parfaitement le but recherché. Nous nous sommes même interrogées sur les types de portables en vogue chez les jeunes Français, sur la musique qu’ils écoutent, et sur ce qu’une jeune Française souhaiterait comme enseignement dans une école arabe (dans la version scandinave, c’est l’éducation sexuelle, mais ça ne me semblait pas coller pour une Française et je l’ai donc remplacée par la littérature féministe). De la même manière, la sœur devient « néo-gothique », alors que dans la version originale elle devient « punk ». Et puis bien sûr, il y a l’histoire en général puisque dans mon idée chaque pays doit être l’instigateur de la guerre en question ; ainsi, pour la France, j’ai imaginé une sorte de grand dessein napoléonien.
Nous avons travaillé en plusieurs étapes, avec de longues conversations téléphoniques tant avec Florence qu’avec Laurence, et nous avons aussi révisé le texte avec Florence pendant la foire de Francfort. On peut donc dire qu’il y a eu un travail en profondeur…
JP : Certains lecteurs nous ont fait part du côté un peu inconfortable de la lecture du livre. La situation qui y est dépeinte est particulièrement âpre, dure, l’espoir y est proche du néant. Ils ont trouvé cela d’autant plus difficile à lire qu’ils sont des parents, et qu’ils pensent à leurs propres enfants. De plus, ils n’ont pas du tout aimé l’inversion de la situation : le fait qu’ils soient concernés EUX par l’horreur de la guerre. Enfin, certains ont trouvé la situation complètement invraisemblable (mais rassurez-vous, et comme vous pourrez le constater tout autour de vous, d’autres, comme nous, ont adoré le livre, et estiment qu’il est indispensable de le mettre dans les mains du plus grand nombre !). Qu’aviez-vous à l’esprit quand vous l’avez écrit ?
JT : Je voulais simplement faire comprendre aux gens comment on se sent lorsqu’on est immigrant ou réfugié. Je pense qu’en effet certaines personnes se sont trouvées mal à l’aise de s’envisager dans cette situation, mais il me semble d’autant plus important de le faire. Se mettre à la place de l’autre nous permet de le comprendre, et lorsque nous comprenons mieux sa situation, nous le respectons davantage. Si nous comprenons ses difficultés, nous pouvons alors mieux y répondre. C’est peut-être inconfortable, mais c’est toujours très simple lorsqu’on pense : et si c’était moi… ?
JP : Un de vos livres, « Rien » est un roman psychologique incroyable qui peut remuer pas mal de lecteurs également. Nous adorons véritablement votre manière d’écrire, mais il nous est parfois difficile d’expliquer aux adultes que nous rencontrons que les livres que nous aimons conseiller pour leurs enfants soient à la fois aussi sombres et lumineux ! Les temps sont difficiles, le monde dans lequel nous vivons rend les gens de plus en plus centrés sur eux-mêmes, et les parents préfèrent souvent offrir à leurs enfants des romans qui ne les dérangeront pas davantage. Pourriez-vous nous glisser quelques mots pour nous aider à leur faire comprendre combien il est important d’ouvrir les yeux ? Combien il est important d’être pleinement conscient du monde qui nous entoure, et des difficultés qui nous attendent, de manière à mieux les appréhender, de manière à mieux se construire ?
JT : J’ai en effet été très choquée que, dans l’Europe d’aujourd’hui, un livre puisse être interdit, que les réactions puissent être si fortes sans qu’il y ait de vulgarité dans le vocabulaire, de sexe explicite ou de violence, mais simplement du fait des idées et des questions existentielles qu’il véhicule. Cela me paraît complètement absurde. D’autant que ces questions existent depuis des milliers d’années et que je n’ai fait que les inclure à ma manière dans une histoire. Les jeunes réfléchissent à tout cela de toute manière, même si leurs parents et leurs professeurs choisissent, eux, de ne pas y penser. Lorsque je vais parler de Rien, les jeunes ont envie de creuser ces questions qui touchent au sens de la vie. C’est à leur âge qu’on est ouvert à tout et que l’on doit s’interroger sur ce qui importe afin de trouver sa voie et de définir l’avenir. Les jeunes lecteurs voient facilement la lumière dans Rien. Ils perçoivent que, même s’il n’y a pas une fin heureuse, il reste beaucoup d’espoir au lecteur. C’est parce que les protagonistes trouvent un « sens » même s’ils sont allés trop loin pour en tirer les bénéfices. En tant que lecteur, on a la chance de profiter de cette découverte sans avoir eu à commettre leurs actes.
En fait, avec tout ce qui est autorisé dans les films et les livres de nos jours, il me semble très parlant que ce soit un livre qui interroge simplement le sens de la vie qui se voie interdit ! On dirait que la société de consommation superficielle dans laquelle nous vivons craint plus que tout de se pencher sur la question de l’existence. Peut-être est-ce parce qu’alors nous ne pouvons faire autrement que prendre conscience de la vacuité de la plupart des conventions, au premier rang desquelles la quête éperdue de l’argent, du pouvoir et de la gloire, comme si seul comptait devenir « Numéro 1 ».
J’ai parlé avec de nombreux adolescents, dans le monde entier, et j’ai eu l’impression qu’ils avaient parfaitement conscience que les « valeurs » que leur présente la société de consommation actuelle sont dépourvues de signification. Mais ils ne savent pas où trouver quelque chose qui ait davantage de sens. Alors ils se retournent contre eux-mêmes, avec des comportements destructeurs comme les désordres alimentaires, les scarifications, la violence, l’alcool ou la drogue, ou encore en prenant des antidépresseurs. Mais on ne peut plus parler de problèmes psychologiques individuels lorsqu’ils touchent la moitié d’une génération, il s’agit de problèmes sociaux. Imaginez ! Dans notre partie du monde, si riche, les adolescents ont recours à des médicaments pour supporter leur vie ? Quelque chose ne tourne vraiment pas rond dans nos sociétés ! Évidemment, si tout ce qui compte est de devenir « Numéro 1 », tous les autres sont des perdants, comme si leur vie n’avait aucune valeur. La pression est énorme, pour quelque chose de complètement idiot : faire de la vie un concours, comme si tout cela n’était qu’une vaste partie de Monopoly ! Nous devons changer tout cela afin que les sociétés remettent au premier plan le don, immense et étonnant, que représente la vie même, dans toutes ses variations magnifiques. D’après mon expérience, les jeunes lecteurs sentent que Rien les aide à comprendre le sentiment d’impuissance qu’ils ressentent vis-à-vis du superficiel de la société de consommation, et les accompagne aussi dans leur quête d’un véritable sens. Si les parents ont peur de ça, alors je me permettrais de retourner la question, et de leur demander : Pourquoi ?…
JP : En avril et mai 2012 se tiendront les élections présidentielles en France ? Avez-vous deux-trois mots à partager avec nos lecteurs de ce que vous pensez de la situation ?
JT : Je suis désolée mais j’ai vécu dans mes livres et je n’ai pas suivi la politique française de près ces derniers mois. Je crains donc ne pas pouvoir répondre précisément. Mais, vu de l’extérieur, je trouve triste que – et cela vaut pour plusieurs pays d’Europe et pour les États-Unis aussi – la démocratie semble s’enliser dans une ornière au bout d’un certain temps. Quand on regarde comme les jeunes des pays arabes risquent leur vie pour obtenir des droits démocratiques avec lesquels nous, privilégiés, avons grandi, cela devrait vraiment nous rappeler à quel point ils sont précieux et convaincre chacun de s’engager dans le processus électoral d’une manière ou d’une autre. Je n’ai qu’un mot à dire : Votez, faites-vous entendre, et souvenez-vous d’être reconnaissants de pouvoir le faire sans qu’on vous tire dessus…
JP : Pouvez-vous nous parler de vos projets actuels, ou de ceux à venir ? Nous espérons de tout cœur pouvoir vous rencontrer un jour en France, où vous serez d’ailleurs toujours la bienvenue !
JT : Merci beaucoup. J’aime vraiment beaucoup la France et j’ai vécu à Paris pendant plusieurs périodes de ma vie. Je serai ravie d’y aller aussi souvent que possible.
En ce qui concerne mon travail, j’écris actuellement un roman pour adultes ainsi qu’un recueil de nouvelles pour adolescents. Ces deux livres posent de nouvelles questions et constituent pour moi un défi : dépasser mes propres limites. J’espère donc qu’ils seront intéressants.
A propos de Rien
Janne également voulu nous transmettre un texte qu’elle a écrit lors de la publication de « Rien » en Espagne, à l’attention des parents…
Il y a un peu plus de dix ans, en janvier 2000, je recevais une lettre d’un éditeur danois me demandant si j’écrirais un roman pour adolescents.
J’ai toujours écrit pour approcher quelque chose que je ne comprends pas moi-même. Et je pensais que ce ne serait pas possible si j’écrivais pour des adolescents. J’ai donc immédiatement classé cette demande dans la pile des « non merci ». Mais, dans l’heure qui a suivi, j’ai entendu une petite voix qui me chuchotait : « Rien n’a d’importance. Je le sais depuis longtemps. Donc rien ne sert à rien. Je viens juste de le comprendre. »
C’était étrangement tangible ; Pierre-Anthon, 14 ans, venait de naître. En entendant cette déclaration démoralisante que je ne pouvais contredire, je n’avais plus qu’une solution : lancer les amis de Pierre-Anthon dans une quête désespérée afin de lui prouver qu’il avait tort. Pour le convaincre, mais surtout pour se convaincre eux-mêmes, que quelque chose dans la vie avait bien de l’importance.
Je ne savais pas que cette quête s’avérerait immanquablement macabre. Je ne savais pas où elle s’achèverait. Et c’est seulement en écrivant que je me suis rendu compte que toute ma vie j’avais porté en moi un Pierre-Anthon ; et si je ne me trompe, c’est le cas de la plupart des gens.
En écrivant Rien, j’ai eu 14 ans à nouveau. Mais j’ai fini par comprendre que cela ne rendait pas le livre naïf comme je l’avais craint. Je m’étais simplement débarrassée de ce que transportent les adultes : nos idées préconçues sur la manière dont les choses doivent être, nos choix sur comment répondre à (ou ignorer) toutes les questions sans réponse dans la vie. Les jeunes, eux, sont encore ouverts aux grandes questions. Ils cherchent un sens à leur vie qui soit un fondement pour les choix à venir lorsqu’ils devront s’engager dans une voie ou une autre. Avoir 14 ans à nouveau m’a permis de regarder les immenses questions de notre existence droit dans les yeux, comme les adolescents.
Rien est donc devenu ma propre quête de sens. Ce qui s’est avéré une expérience extraordinaire et très stimulante. Une expérience qui m’a réconciliée avec le Pierre-Anthon qui était dans ma tête.
Pour moi, Rien est avant tout un conte. Un conte que j’aurais aimé lire à 14 ans, un conte que j’éprouvais étrangement le besoin de lire alors que je l’écrivais à 35 ans, et un conte que j’aime encore lire aujourd’hui, à 46 ans.
L’opposition virulente que Rien a rencontrée au fil du temps n’a donc cessé de me surprendre : tout d’abord, l’éditeur ne voulait pas le publier, puis – dans un pays aussi libéral que le Danemark – les adultes ont considéré que les adolescents ne devraient pas être autorisés à le lire ; dans une région du Danemark, le livre a même été interdit pendant quelques années. Plus tard, quand Rien se voyait de plus en plus traduit dans le monde, l’histoire n’a cessé de se répéter : il a été interdit dans les écoles de la partie occidentale de la Norvège ; en France, des libraires ont refusé de le mettre en vente ; et en Allemagne, certains parents ont interdit à leurs enfants de le lire alors même que les enseignants l’avaient mis au programme.
Oui, Rien est sombre. Oui, il y a des passages difficiles. Oui, il remet en cause ce que nous tenons habituellement pour acquis. Pourtant, pour moi, c’est un livre qui parle d’espoir et de lumière. Une lumière qui n’atteindra peut-être jamais les protagonistes qui ont commis des actes si horribles, mais une lumière qui pour nous existe. Heureusement, certains lecteurs l’ont toujours vue, et Rien a eu dès le départ de fervents partisans pour lesquels j’éprouve une reconnaissance éternelle et sans qui ce livre ne serait certainement jamais arrivé entre vos mains.
Cela a pris du temps, mais au cours des deux dernières années, j’ai eu le plaisir de voir Rien de mieux en mieux accepté et gagner un lectorat plus vaste. Alors que j’écris ces mots, malgré la résistance qui perdure, le livre a déjà été traduit dans vingt langues ; au Danemark, il est devenu l’un des livres les plus lus dans les grandes classes (au collège ? au lycée ?) ; il a remporté de nombreux prix et, à ma grande surprise, il est très bien classé dans la liste des bestsellers en Allemagne et se vend mieux que je ne l’aurais jamais imaginé (pas clair si cela concerne seulement l’Allemagne).
Plus important encore : je n’ai plus peur de Pierre-Anthon, je lui suis seulement reconnaissante de m’avoir conduite à ouvrir toutes les fenêtres du grenier existentiel sombre, menaçant et terrifiant que je portais en moi. Maintenant, il y a de la lumière et je peux m’y rendre de temps en temps sans être déprimée. En fait, au contraire ! Pierre-Anthon a peut-être raison, si on regarde la vie « de loin ». Mais on ne vit pas « de loin », on vit « de près », ici et maintenant. Cela m’a fait prendre conscience du fait que la vie est vraiment étonnante lorsqu’on ne l’étouffe pas avec des limites artificielles que l’on crée soi-même.
J’espère que Pierre-Anthon aura le même effet sur tous ceux qui le rencontreront.
* * * * * * * * * * * * * *
Un grand merci à Florence Barrau, des éditions des grandes personnes, pour la traduction, et bien évidemment à Janne Teller, pour sa disponibilité.
Janne Teller a écrit plusieurs romans publiés en France, notamment 2 pour la jeunesse :
Rien, publié aux éditions du Panama en 2008 (et qui sera republié en septembre, aux Editions des grandes personnes)
Guerre – Et si ça nous arrivait ? – Editions des grandes personnes – 7,90 euros
10 commentaires
Yes ! Rien, un de mes livres Top5 va ressortir 🙂
http://www.soupedelespace.fr/leblog/rien-janne-teller/
Très belle interview chef !!!
J’ai acheté « Rien » suite à votre article. D’occasion. J’ai adoré ce livre. Mais j’ai un fils de 13 ans ( très sensible ) et je n’ai pas eu envie de lui proposer de le lire. Il y a des passages difficiles, même pour moi adulte ( très sensible aussi…. les chiens ne font pas des chats 😀 ) Je vais attendre qu’il ait … 14 ans…ou 15.
En tout cas, MERCI de nous avoir conseillé ce livre !
De savoir que notre rôle de « passeurs de livres » est apprécié, entendu, écouté est pour nous un grand plaisir Alice 🙂 merci à vous !
Une interview de belle qualité qui me donne très envie de lire RIEN et peut-être de relire GUERRE pour voir si mes impressions restent les mêmes après avoir lu cette interview. C’est bien aussi de se faire une idée sur un livre après avoir entendu les raisons qui ont poussé l’auteur (e)à l’écrire.
Bonjour, « Rien » vient d’être traduit en espagnol, et est sorti le mois dernier aux éditions Seix Barral, dans une collection pour adultes…. Cela laisse à penser, non?….
gosh, je m’en vais imprimer ça et le lire tranquillou devant mon thé!
Cool ! Hâte de savoir ce que t’en penses 🙂
[…] découvrir, l’interview de l’auteure sur le blog de la librairie La soupe de l’espace. VN:F [1.9.10_1130]Vous avez un avis sur le sujet ? Laissez […]
[…] de l’entretien avec Janne Teller ; pour lire l’interview en intégralité, voir le site http://www.soupedelespace.fr/leblog/entretien-avec-janne-teller/, 24 mars […]
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